La pandémie mondiale due à la Covid-19 a chamboulé toutes nos habitudes et nous a pendant plusieurs mois interdit de pratiquer notre activité physique en club ou en groupe. Durant le premier et le second confinement, les écuries ont été impactées. Mais l’équitation n’est pas une activité sportive comme les autres. Stopper net la pratique met en péril le bien-être physique et mental des chevaux. Des solutions ont été trouvées pour palier à cette restriction annoncée par le gouvernement.
La filière équestre a peur d’un troisième confinement
L’idée d’un troisième confinement s’éloigne de plus en plus, mais l’épée de Damoclès reste toujours bien installée au-dessus de la France. Les établissements équestres en ont peur. Si le gouvernement français annonce un nouveau confinement, leur activité sera en danger. L’équitation se base sur des activités physiques et sportives avec des chevaux et des poneys. Des êtres vivants qui ont besoin de sortir plusieurs fois par jour, d’être soignés, entretenus et stimulés. Il est impossible de laisser des chevaux vivre en « autonomie » pendant des jours et des semaines. Et, les personnes gérantes d’un centre équestre ne suffisent pas. Elles ont besoin de cavaliers et de personnes attentionnées et passionnées par les chevaux pour s’en occuper au quotidien.
Le 10 novembre dernier, le monde équestre a obtenu un protocole sanitaire permettant à 3 cavaliers, par jour et par cheval, de venir au sein du club afin de s’en occuper. Depuis, chaque cavalier, muni d’une selle de cheval et de tous les équipements nécessaires, peut monter en suivant le planning de son club. Il est important de monter l’animal plusieurs heures par semaine ou bien de les sortir, lorsqu’ils sont à l’état sauvage. Cela les stimule et assure leur bien-être physique et physiologique.
Les séquelles du monde équestre dues au premier confinement
Lors du premier confinement débuté en mars 2020, les centres équestres ont été fermés. Le personnel n’avait plus l’aide des cavaliers, ils ont dû gérer les soins, et monter de nombreux chevaux tous les jours. Le rythme s’est donc accéléré alors que l’argent ne rentrait plus dans la caisse suite à la fermeture administrative. De plus, il fallait, malgré l’arrêt des cours et des formations, continuer de payer les charges. Et oui, les chevaux mangent même lorsqu’ils sont confinés.
Plusieurs aides et opérations ont été mises en place afin d’aider les établissements à garder la tête hors de l’eau. Un fond spécial de 14 millions d’euros a été attribué aux centres. Ils ont bénéficié d’un montant de 120 euros par équidé (dans la limite de 30 équidés). En plus de cela, afin de compenser au mieux les pertes, des particuliers ont pris l’initiative de soutenir leur club à travers une opération nommée : « Cavaliers solidaires ». La situation s’éternisant, les établissements équestres tremblent et ont peur pour leur avenir.