D’entrée, la fourbure du cheval est une affection douloureuse et complexe. Elle affecte les structures internes du pied, entraînant une inflammation aiguë. Plusieurs facteurs contribuent à son apparition. Parmi eux, l’alimentation joue un rôle crucial. Un régime riche en glucides, comme l’excès de céréales ou d’herbe fraîche, peut déclencher cette maladie. C’est particulièrement vrai au printemps, quand l’herbe est plus riche en sucres.
En outre, le surpoids et le manque d’exercice aggravent le risque de fourbure. Les chevaux obèses ou ceux qui ne bougent pas suffisamment sont plus susceptibles d’en souffrir. Un exemple frappant est celui des chevaux de loisir, souvent moins actifs. Par ailleurs, le stress est un facteur non négligeable. Il peut être causé par un changement d’environnement, de régime ou même par une maladie. Un cheval stressé a un système immunitaire affaibli, le rendant plus vulnérable.
Certains troubles métaboliques, comme la résistance à l’insuline ou le syndrome métabolique équin, sont également en cause. Ils perturbent le métabolisme du cheval, rendant la gestion de l’insuline et du sucre plus difficile. Enfin, une mauvaise gestion des soins des pieds peut contribuer à cette condition. Un parage inadéquat ou irrégulier, ou encore le port prolongé de fers, peut créer une pression anormale sur les structures internes du pied.