Au-delà de son image de brute épaisse qui passe son temps à frapper le fer rouge, le maréchal-ferrant veille au bien-être des chevaux. Pour l’heure, le choix se révèle très large entre les fers révolutionnaires voire artificiels, et les fers à cheval traditionnels. Autrement dit, la maréchalerie demeure indispensable dans la prévention des pathologies qui risquent de handicaper l’animal.
À quoi servent les plaques en maréchalerie ?
Composées de cuir de tannage végétal, les plaques optimisent le confort de la ferrure et celui des chevaux. Elles sont en effet placées entre le fer et le pied afin de remédier à des pathologies telles que les abcès ou les crapauds. Il existe d’ailleurs des plaques en silicone qui réduisent les ondes de choc.
À proprement parler, la ferrure limite l’usure prématurée de la corne. Cet élément essentiel au confort du cheval tend à compenser les éventuels mauvais aplombs. L’animal pourra de ce fait se servir de son pied de manière optimale tout en évitant les douleurs. Comme il est mentionné sur ce site, il convient de distinguer les plaques selon l’usage : les plaques placées juste sous le fer se révèlent efficaces pour atténuer ou amortir les vibrations tandis que les plaques fermées protègent la sole. Celle-ci forme la surface palmaire et se compose de 33 % d’eau, d’où son extrême sensibilité.
Le trépied pour le confort du cheval
Pratique, le trépied soutient le pied du cheval dans le cadre d’une intervention du maréchal. Cet outil de maréchalerie préserve aussi bien le dos de l’animal que du maréchal-ferrant. Cette solution facilite la manipulation des sabots avant et arrière. Le cheval pourra se détendre tandis que le maréchal soigne ses sabots. Le trépied demeure indispensable, qui plus est, il est facile à régler. La vis de blocage permet de régler sa hauteur pour faciliter le travail du maréchal-ferrant. Cet outil se compose d’une sangle robuste et résistante qui immobilise le sabot. Quoi qu’il en soit, le design du trépied a été pensé en vue de limiter les risques d’accident durant le processus de ferrage.
En outre, la sangle du trépied s’adapte à différents races et gabarits de chevaux. Il incombe à l’expert en maréchalerie de choisir la bonne hauteur de travail, surtout les vieux chevaux. Il ne faut pas oublier que le pied est la zone la plus sensible chez le cheval. Ainsi, il vaut mieux privilégier les trépieds faciles à manipuler et qui absorbent parfaitement les chocs. Dans tous les cas, les soins des sabots garantissent le bien-être du cheval. La maréchalerie orthopédique se concentre sur la protection du sabot, détermine le positionnement de l’aplomb dans le cas d’un animal cagneux. Les experts tendent aussi à déceler les maladies naviculaires, les blessures, les trébuchements ainsi que les boiteries.
La mise en place de ferrures innovantes tend à modifier l’appui du pied. Pour rappel, ses pieds supportent les 80 % du poids du cheval. Ainsi, lorsqu’il saute un obstacle de 1 mètre, ses membres supportent environ 1 tonne de muscles à la réception de l’obstacle. Un mauvais appui risque d’augmenter les pressions au niveau des tendons et des ligaments.